La CFE-CGC milite pour un dialogue social sur l’Intelligence Artificielle au sein des entreprises.

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Une urgence à agir

La période actuelle est marquée par une montée en puissance sans précédent de l’IA dans le débat public, en lien avec la prise de conscience que toutes les entreprises, toutes les organisations, toutes les activités, de la sphère personnelle comme professionnelle, y compris des activités que l’on pensait jusque-là préservées, sont potentiellement impactées par les systèmes d’intelligence artificielle.
L’intelligence artificielle est aussi porteuse de nombreuses craintes au travail, au premier rang desquelles la remise en cause ou la disparition du travail humain et de nombre d’emplois. Les moyens existent pour que se développent dans le monde du travail des systèmes d’intelligence artificiels vertueux dans leurs finalités comme leurs modalités, humainement respectueux des droits de la protection des données, des droits fondamentaux et garantissant que l’humain prend toujours la décision.

Des lignes de conduite incontournables

Ces moyens passent par un juste équilibre entre, d’un côté, les actions visant à encourager ces technologies et, de l’autre, celles à même de créer les conditions de leur fiabilité et de leur finalité via la participation de toutes les différentes parties prenantes de la mise en place de ces systèmes. Les porteurs du projet DIALIA sont convaincus du rôle majeur que peut jouer le dialogue au niveau interprofessionnel comme dans les entreprises et les administrations, entre les parties prenantes de l’IA, avec les usagers, pour asseoir et garantir la confiance. Il est urgent d’équiper les acteurs pour les aider à se remettre en capacité de dialoguer et créer les conditions pour réussir ensemble ce nouveau virage de la transformation numérique des entreprises et des organisations. Les voies pour y parvenir existent. Il est urgent de partir d’un état des lieux réel des activités déjà concernées pour en évaluer les transformations.

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Un dialogue entre parties prenantes économiques est à impulser

L’utilisation des données, la transparence des algorithmes et plus globalement de l’IA, impliquent une multiplicité de parties prenantes : fournisseurs, prestataires, clients, usagers, entreprises, plateformes, etc. Aujourd’hui on constate que le dialogue entre ces parties prenantes est réduit à une relation strictement commerciale ou de condition de délivrance du service malgré les conséquences financières, organisationnelles et d’accès aux droits que l’outil peut engendrer.

Retrouver tout le manifeste sur la source : https://dialia.alwaysdata.net/

D’autres informations :
IA, travail et dialogue social : le rapport SECOIA deal : https://www.cfecgc.org/actualites/ia-travail-et-dialogue-social-le-rapport-secoia-deal-publie

Le projet DIALIA (“Dialogue IA”) est coordonnée par l’IRES, en partenariat avec quatre des organisations syndicales membres de l’Institut : la CFDT, la CFE-CGC, FO Cadres, l’UGICT CGT, Le projet est cofinancé par l’ANACT. Il vise à contribuer à déployer un cadre méthodologique partagé pour faire du développement du dialogue social technologique au travail et de la déclinaison de l’accord cadre européen de 2020 sur la numérisation du travail  un levier opérationnel de la transformation numérique.

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